Produire de l’électricité par les vagues : une génératrice testée au Croisic
La génératrice de Pytheas Technology sera testée sur le site d'essais en mer de Centrale Nantes. Une révolution dans la réduction des coûts des énergies vertes.
Le site d’essais en mer de Centrale Nantes dispose de toute l’infrastructure en mer et à terre permettant l’étude des énergies issues de la houle et du vent offshore, et participe au développement des Energies Marines Renouvelables en France. C’est là, 10 NM à l’Ouest-Sud-Ouest de la pointe du Croisic, que sera testé le démonstrateur de 10 kW de Pythéas Technology utilisant la force des vagues, des courants et du vent.
“S’attaquer à la réduction du coût de production des énergies vertes”
Pytheas Technology est une jeune start-up installée à Aix en Provence, qui développe depuis 2015 une génératrice transformant l’énergie des vagues en électricité. La révolution ? Elle utilise l’effet piézoélectrique ayant pour caractéristique unique d’avoir un rendement indépendant de la vitesse et de la charge, pour une conversion directe en électricité. Les applications futures sont sans limite : infrastructures portuaires, plateformes offshore, fermes houlomotrices. L’innovation a déjà été récompensée par le Grand Prix i-Lab (concours national d’aide à la création d’entreprises de technologies innovantes) et a permis une levée de fonds de 1,3 million d’euros. « Nous développons notre technologie autour de principes de références Simplicité - Rendement - Robustesse. L’objectif est de réduire l’ensemble des coûts d’entretien, d’accroitre la durée de vie du système et enfin de maximiser la production d’électricité » précise Steven Carmignani, Business développeur de Pytheas Technology.
Une base de recherche pour le développement durable
Le site en mer de Centrale Nantes (SEM-REV), 1er site européen d’essais en mer multi-technologies connecté au réseau, est géré par le Laboratoire de recherche en Hydrodynamique, Énergétique et Environnement Atmosphérique (LHEEA) de Centrale Nantes dans l’objectif d’aider les industriels à développer des nouvelles capacités de production d’énergie. Constitué d’une zone de 1 km2 située à 20 km des côtes du Croisic, il avait déjà accueilli la première éolienne flottante en France (Floatgen) en juin 2017.