Les grévistes qui bloquaient le dépôt pétrolier ont été délogés dans la nuit du lundi 20 mars au mardi 21 mars par les forces de l'ordre. Les représentants syndicaux ont fait état de la présence dune vingtaine de camions de la gendarmerie, ainsi que de l'usage de grenades de désencerclement, et de gazage face aux dockers et portuaires qui bloquaient l'arrivée d'un pétrolier venu pour décharger. « Le gouvernement n'a aucune légitimité populaire ni parlementaire pour imposer sa réforme des retraites. Cette escalade dans la répression du mouvement social est inacceptable. Alors que la censure du gouvernement ne s'est jouée qu'à 9 voix près à l'Assemblée, cette fuite en avant antisociale et autoritaire du pouvoir macroniste menace notre démocratie. Par son entêtement, M. Macron porte seul la responsabilité du désordre. J'exprime ma solidarité aux salariés et citoyens mobilisés à Donges et plus particulièrement à celles et ceux victimes des gaz lacrymogènes, tirs de LBD et autres grenades de désencerclement » a réagi ce mardi le député de la circonscription Matthis Tavel.