Immobilier neuf : Saint-Nazaire a la cote auprès des promoteurs
Unlatch vient de publier un baromètre de la promotion immobilière en France et en Pays de la Loire, qui confirme le dynamisme attractif de la ville.

L’étude menée par Unlatch, une solution logicielle innovante dédiée aux professionnels de l’immobilier résidentiel, donne les grandes tendances de l’activité des promoteurs immobiliers pour 2021, en passant au crible le nombre de programmes, le besoin en logements, l’évolution des prix, ou encore le moral des promoteurs. Si Le Mans et Laval font figure de mauvais élèves, Saint-Nazaire est spontanément citée par les promoteurs comme l’une des villes les plus dynamiques des Pays de la Loire en matière d’immobilier neuf, aux côtés de Nantes et Angers.
Baisse de l’activité en 2020, prudence pour 2021
Ce n’est pas une surprise, le nombre de programmes neufs a fortement diminué en 2020. Ceci est constaté par 83 % des promoteurs immobiliers en Pays de la Loire, et 72 % des promoteurs sur l’ensemble du territoire français. Les instructions de permis de construire, mais aussi les mises en commercialisation des nouveaux programmes ont en effet été freinées par les deux confinements, et ce alors que tous les promoteurs immobiliers déplorent le manque criant de logements neufs en Pays de la Loire. Ils déclarent d’ailleurs dans leur grande majorité (67%) rester pessimistes pour l’année 2021, notamment à cause de la lenteur d’obtention des permis de construire, du manque de foncier, et des excès de recours administratifs.
Saint-Nazaire tire son épingle du jeu
Saint-Nazaire terre de promoteur ? Interrogés sur les villes grandes ou moyennes qu’ils estiment les plus dynamiques en matière d’immobilier neuf, les promoteurs de la région Pays de la Loire citent spontanément Saint-Nazaire, mais aussi Nantes et Angers. À l’inverse, ils estiment que Le Mans et Laval sont les moins dynamiques. Conséquence des confinements, 100% des promoteurs des Pays de la Loire interrogés constatent une hausse de la demande d’espace extérieurs de leurs acquéreurs, que ce soit un balcon, une terrasse, ou un jardin. Des acquéreurs qui accèdent de plus en plus difficilement au crédit avec les banques qui serrent la vis, ce qui impacté le commercialisation des programmes.
L’essor de la digitalisation des ventes
Autre point relevé par cette étude, les outils digitaux sont de plus en plus utilisés dans la commercialisation des programmes, qu’il s’agisse d’activités de vente à distance, d’échanges en visioconférence, ou de réalisation maquettes interactives. 87% des promoteurs ont poursuivi leurs activités durant les deux confinements, seuls 15% ont du cesser totalement leurs activités durant ces périodes.