Le trafic du port de Nantes Saint-Nazaire s’est élevé en 2020 à un total de 28 millions de tonnes, un chiffre en baisse de 8,8% par rapport à 2019 mais meilleur que les 15% de baisse enregistrés en moyenne à la fin novembre par l’ensemble des grands ports maritimes français. « La mobilisation de tous les acteurs portuaires et la mise en place d’un plan de continuité d’activité au printemps ont permis d’atténuer les effets de cette crise sanitaire et économique sans précédent » a indiqué la direction du Port.
Pour la troisième année consécutive, le trafic de gaz naturel a atteint un niveau record de 8,8 millions de tonnes (contre 1 million de tonne en 2015). « 21 opérations de transbordement de gaz en provenance de Sibérie (Yamal) ont été réalisées. L’activité du terminal méthanier a été particulièrement soutenue lors du dernier trimestre, marquée par l’accueil de navires Q-Flex et Q-Max de 345 m de long, les plus grands méthaniers du monde ». Sous les effets de la crise sanitaire et d’une forte demande concernant l’alimentation animale, les vracs agroalimentaires sont en hausse de 15 % en 2020. Le trafic céréalier en particulier est en hausse de 21% en raison « d’une forte demande des pays du Maghreb craignant des ruptures de chaîne logistique en raison de la crise sanitaire ».
La crise sanitaire et le confinement ont brutalement stoppé la consommation de carburant, et fortement impacté l’activité de raffinage, avec une baisse des importations de pétrole brut de 24 % par rapport à 2019, et une baisse des exports de flux raffinés de 22 %. Autres secteurs touchés, les vracs destinés à la construction (- 7 %), et l’activité du terminal routier (- 29 %) impactée par la mise à l’arrêt des industries automobiles et aéronautiques. En baisse régulière depuis plusieurs années, les approvisionnements en charbon sont restés faibles (0,2 Mt). « Le trafic du terminal à conteneurs de Montoir de Bretagne clôture l’année à 1,6 Mt (153 000 EVP) soit une baisse de 10 % par rapport à 2019. Le rebond constaté au dernier semestre n’a pas suffi à enrayer le début d’année perturbé, provoquant de nombreuses annulations d’escales. Les importations chutent de 10 % et les exportations reculent de 7 % ».
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