Près de Saint-Nazaire : ces volontaires vont mesurer la qualité de l’air durant 10 jours
Le Projet Estuair, lancé par Air Pays de la Loire avec l'ADZRP, va équiper des habitants de Donges avec des microcapteurs, capables de détecter les particules fines dans l'air environnant.

Dans le cadre du troisième Plan Régional Santé Environnement Pays de la Loire, Air Pays de la Loire en collaboration avec l’Association Dongeoise des Zones à Risque et du PPRT (ADZRP), va équiper pour la première fois des habitants de microcapteurs capables de mesurer le niveau de particules fines dans l’air ambiant, tout au long de leurs activités quotidiennes. Un projet avant tout à visée pédagogique pour sensibiliser les habitants.
« Rendre visible l’invisible »
Le 7 février prochain, 12 habitants de la ville de Donges vont se voir remettre des microcapteurs leur permettant d’évaluer la pollution atmosphérique. « Les particules fines sont un polluant que l’on retrouve en air intérieur et extérieur et qui altère la santé respiratoire et cardiovasculaire. » explique Justine Ledoux responsable du projet Estuair. Déjà mené dans d’autres régions de France, ce projet participatif a séduit 24 habitants de Donges, via l’ADZRP. Par groupe de 12 volontaires, ils utiliseront leur microcapteur durant 10 jours chacun.« Un livret pédagogique est livré avec les microcapteurs aux habitants, avec des scénarios de test, et ils disposent également d’une grille vierge pour des situations propres à chacun » poursuit-elle. Faire la cuisine avec ou sans hotte, se promener sur un chemin de forêt ou le long d’une nationale…Toutes ces situations ne nous exposent pas au même niveau de particules fines.
Transmettre les bons gestes
« Le projet est à visée pédagogique. Les habitants vont pouvoir constater des variations en aérant leur intérieur, ou en allumant une hotte par exemple » ajoute Justine Ledoux. Une réunion de clôture et de restitution des résultats sera organisée en présence de l’ADZRP et des volontaires le 3 mars, durant laquelle tous pourront discuter des bons gestes à adopter. « Ce sera l’occasion de faire le point sur l’expérience, sur les relevés des mesures effectuées par les volontaires et sur les bonnes pratiques liées à l’air que nous respirons au quotidien ». Ce projet a été réalisé avec le soutien financier de la DREAL.