Saint-Nazaire : Anthony Garnier, la voix sur NRJ qui vous réveille depuis 25 ans
L'animateur est arrivé en 1999 au micro de l'antenne nazairienne, et gère depuis en solo le décrochage local de la matinale.
Dans la voiture, devant une tasse de café, ou tout en pianotant sur votre portable, faites-vous partie des nombreux auditeurs qui tournent le bouton de leur radio chaque matin sur le 100.5 ? Vous connaissez alors le timbre inimitable de la voix d'Anthony Garnier ! Animateur de NRJ Saint-Nazaire, il diffuse de 6h à 9h ses flashes et interviews en direct sur la vie locale ou l'actu nationale, et fêtera en novembre prochain ses 25 ans à l'antenne. Portrait d'un journaliste passionné par l'info, la musique et le sport, et qui n'a pas fini de vous accompagner dans ses petits matins punchy !
Les oreilles collées au poste dès l'enfance
Originaire de Nantes, Anthony Garnier a été biberonné à la radio. « Gamin, j'étais à fond dans l'actu. Je me souviens encore du lancement de France Info dans les années 80. À 8 ou 9 ans, j'étais comme un fou » se souvient l'animateur. Ses oreilles passent alors d'une onde à l'autre depuis le Gers, non loin d'Aignan, où il a déménagé avec sa mère exploitante agricole. Pour écouter le football, une autre de ses passions… Et la musique bien sûr… Ado, il continue de passer des heures collé au poste, « J'écoutais Marc Menant sur Europe 1. Et encore aujourd'hui, j'apprécie ce côté de la radio. Sans chichis et en direct » ajoute-t-il. En 1993, avec le bac en poche, il reprend la direction de Nantes pour des études de droit et de lettres, avant d'intégrer en 1997 l'école de journalisme de Nice. « J'ai effectué mon stage de fin d'études à RMC, lorsque les locaux étaient encore à Monaco ». Un premier pas dans le monde de la radio, qu'il n'a depuis jamais quitté.
Le premier mois à NRJ, j'ai failli tout arrêter
Le 21 novembre 1999 à 6h, Anthony Garnier prend pour la première fois l'antenne sur NRJ Saint-Nazaire. La radio émet alors depuis 2 ou 3 ans sur une fréquence rachetée à Radio Presqu'île. Comme encore aujourd'hui, il travaille entièrement seul, et va se retrouver dans le bain jusqu'au coup. « Le 12 décembre, c'était le naufrage de l'Erika. J'ai passé des nuits blanches à recueillir toutes les infos, c'était un rythme de malade » se souvient-il. À l'époque, il ne dispose pas encore de table de mixage, d'ordinateur ou même d'un email ! « Je recevais les informations sur un minitel. Avec comme seul moyen d'imprimer une bande de papier comme sur les calculatrices. Je devais tout écrire à la main, et monter au ciseau et à la bande. Pendant un mois, j'ai dû me lever à 2h du matin, j'ai failli abandonner » se remémore encore le journaliste.
80% de local, 20% de national
Après ce premier bizutage forcé, Anthony Garnier a retrouvé un rythme bien calé. Chaque jour en semaine, il est fidèle au poste à 4h du matin pour préparer son premier flash actu. À 6h du matin, c'est le premier décrochage local, et la première diffusion en direct. Quand le jingle retentit, il prend le micro à l'antenne. Pour 2 minutes 50 très exactement. « Le format est calibré pour la cinquantaine d'antennes locales un peu partout en France. Je commence toujours par la météo, sauf événement exceptionnel, et je finis toujours par un sujet plus léger. De la culture, du sport, de la musique. Avec 80% de local et 20% de national » explique-t-il. Entièrement libre du choix de ses sujets, il est seul maître à bord, et reste fidèle à la ligne nationale d'NRJ pour une audience typiquement jeune et active. Les enfants d'Anthony le lui ont confirmé depuis des années, pas peu fiers que leurs copains l'écoutent le matin ! « Je n'ai jamais eu de grosse bourde. À part peut-être la prononciation de certaines communes à mes débuts. Je me suis fait charrier sur Pen Bé » rigole l'animateur.
Beaucoup de bons souvenirs, quelques mauvais
L'animateur consacre le reste de sa journée sur le terrain, pour des interviews montées et diffusées les jours suivants. Les souvenirs de toutes ces rencontres remontent. Comme celles nombreuses avec Didier Wampas, « toujours très sympa ». Ou avec le groupe Silmarils au début des années 2000, avec lequel il passera une fiesta mémorable après une interview au VIP. Ou encore avec un groupe nigérian invité des Escales. « Les musiciens sont venus dîner chez moi. L'un deux m'a offert un vêtement tissé par sa femme que je conserve encore » indique-t-il. Et souvent encore des rencontres avec les auditeurs enthousiastes de découvrir un visage derrière une voix familière. Quelques mauvais souvenirs il y en aussi, mais finalement très peu (on ne donnera pas de nom !) Une actrice présente à Saint-Nazaire pour une avant-première qui exige de donner son interview dans une crêperie au Croisic, ou cet acteur baulois qui n'a pas fini sa nuit, lui pose un lapin et lui assène un terrible « vous ne ferez jamais rien dans le métier ! » dans un message de 10 minutes sur son répondeur.
Toujours la même proximité avec les auditeurs
1ère radio locale en termes d'audience, NRJ Saint-Nazaire émet dans un rayon d'environ 50 km du sud du Morbihan à Pornic, et jusqu'à Savenay aux portes de Nantes. Après 25 ans, Anthony Garnier n'a pas encore fini d'informer ses auditeurs sur tout le sport, la culture, et la musique. Et il lui reste toujours cette étincelle d'excitation lors d'une nouvelle interview. « Je suis tous les ans le Hellfest. Celle que j'aimerais vraiment décrocher, c'est celle d'ACDC » avoue-t-il en continuant : « Je suis peut-être dans une sorte de routine aujourd'hui. Mais lorsque je reprends l'antenne, je pense toujours à un auditeur en particulier. J'imagine celui qui m'écoute en se brossant les dents, ou qui monte dans sa voiture. C'est important, je ressens et réalise toujours cette proximité ». Et les auditeurs n'oublieront pas le 21 novembre prochain d'allumer la radio sur la fréquence 100.5, pour ses 25 ans d'antenne à NRJ.