L’Agence régionale de santé des Pays de la Loire a annoncé qu’un cas de Monkeypox était confirmé dans la région. 4 personnes contactes ont également été identifiées et prises en charge. Elles ne montrent cependant aucun symptôme inquiétant.
330 cas de variole du signe étaient recensés au 23 juin sur l’ensemble du territoire français : 227 en Ile-de-France, 22 en Occitanie, 21 en Auvergne-Rhône-Alpes, 19 en Nouvelle-Aquitaine, 14 dans les Hauts-de-France, 14 en Provence-Alpes-Côte d’Azur, 6 en Normandie, 3 en Bretagne, 1 en Centre-val de Loire, 1 en Bourgogne-Franche-Comté, 1 en Pays de la Loire et 1 en Grand-Est. Cette maladie est d’ordinaire plus courante en Afrique du Centre et de l’Ouest, où elle se transmet par des rongeurs sauvages ou des primates. La transmission d’homme à homme est également possible.
Les cas de transmission interhumaine peuvent être multiples : contact direct avec les lésions cutanées, les muqueuses d’une personne atteinte du virus, par la salive, par les éternuements ou les postillons, une relation sexuelle, ou proximité avec l’environnement du malade (lit, vaisselle, serviette de bain). Dans la grande majorité, les cas identifiés en Europe sont restés bénins, et aucun décès n’a été signalé.
La maladie se manifeste en premier lieu par une fièvre généralement élevée, accompagnée de migraines, courbatures et d’une grande fatigue générale. 48h après, des vésicules remplies de liquide apparaissent, le plus souvent sur le visage, les paumes des mains et les plantes de pied, et parfois également à l’intérieur de la bouche et dans la zone génitale Elles vont ensuite se dessécher et former des croûtes avant de cicatriser. La guérison est complète au bout de 2 à 3 semaines.
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