Grande Plage de Saint-Nazaire : le SNOS Parachutisme en démonstration de haut vol
4 parachutistes ont exécuté un atterrissage de précision ce mercredi place du Commando.
Dans le cadre des animations de Saint-Nazaire Côté Plages, 4 parachutistes ont relevé le défi de venir se poser sur une pièce de 2 euros, cet après-midi, devant les yeux du public. Chacun à leur tour, ils ont effectué leur délicate manoeuvre aérienne, pour venir atterrir dans un petit périmètre délimité dans le sable. Pas si simple avec le vent marin ! De quoi susciter en tous cas les applaudissements nourris des spectateurs venus assister au grand saut.
Un retour après plusieurs années d'absence
Un mannequin orange matérialisait sur le sable la cible à atteindre des 4 parachutistes. L'avion avait décollé de l'aéroport de Montoir-de-Bretagne un peu plus tôt, avant de grimper à 1 000 m d'altitude. Jacques Desbois, 3320 sauts et plus de 20 ans de pratique, s'est élancé le premier avec sa voile rose. Il s'est posé à quelques centimètres seulement de la cible. Puis l'ont suivi Isabelle Briolet, championne de saut en précision par équipe avec 1800 sauts, Alain Labattut avec 1300 sauts à son actif, puis Jacques Robin, 587 sauts. « Avant la création de la place du Commando, nous pouvions décoller d'ici en hélicoptère pour effectuer nos sauts. Ce n'est plus possible maintenant » explique Cynthia Cavalli, présidente du SNOS parachutisme. C'est donc depuis l'aérodrome de Vannes-Meucon que s'effectuent désormais les entrainements du club.
Une pratique accessible dès 15 ans
139 tandems et près de 40 individuels font partie du SNOS Parachutisme. Des parachutistes habités d'une passion, ou plutôt une addiction qui ne les lâche pas. « Chaque saut est différent. On y trouve une sensation incroyable de liberté. Quand on est dans les airs, On oublie tout » décrit Cynthia Cavalli. Le parachutisme donne des ailes, et la discipline peut être pratiquée à partir de 15 ans. « Nous serons présents au forum Place aux Associations le 7 septembre prochain » annonce-t-elle. Qu'on se le dise…