Saint-Nazaire : le maire salue la mobilisation et condamne les débordements
Après une mobilisation dans le calme, quelques casseurs extérieurs au mouvement s'en s'ont pris à l'Hôtel de Ville.
La mobilisation n’a pas faibli ce mardi 28 mars pour protester contre la réforme des retraites à l’appel de l’Intersyndicale. En fin de rassemblement, plusieurs dizaines de jeunes cagoulés de type black blocs ont aussitôt formé un groupe qui s’est dirigé vers la sous-préfecture. Dispersés par les CRS qui gardaient le bâtiment public, ils se sont attaqués vers 13h à la mairie. Plusieurs feux ont été allumés avenue Léon Blum, sur la chaussée et également dans plusieurs arbres. Des tirs de projectiles ont ciblé les vitres de la façade principale de l’Hôtel de Ville, et un feu de poubelles a été allumé devant le parvis. Le Maire de Saint-Nazaire David Samzun, présent au rassemblement place de l’Amérique Latine, a condamné ces violences un peu plus tard dans l’après-midi.
Le communiqué de David Samzun
“Je salue la mobilisation de cette matinée qui a, encore une fois, permis grâce aux appels de l’Intersyndicale et au sérieux de l’organisation de la manifestation par les organisations syndicales, un rassemblement d’ampleur et pacifique face à la réforme injuste et brutale du gouvernement. En parallèle de cette manifestation, notre ville a été de nouveau confrontée à un épisode de violences urbaines en direction des forces de l’ordre et des bâtiments publics, et tout particulièrement l’Hôtel de Ville. Ces dégâts auront un coup pour le contribuable local. Ils ont aussi un coût en termes de traumatisme des fonctionnaires municipaux qui travaillent au bien public derrières ces vitres caillassées. Mais cela, les casseurs n’en ont rien à faire. Cette ambiance de violence fragilise le mouvement. Mais cela non plus les casseurs n’en ont rien à faire. Ce ne sont pas des violences gratuites : leurs motivations n’est en rien la question des retraites mais bien la casse de tous les symboles républicains. Je continue donc de condamner sans réserves tous ces agissements, et je rappelle, encore une fois, que le Gouvernement et le Président de la République doivent écouter sans délai le profond désaveu qui s’exprime depuis des mois sur le fond et la forme de cette réforme”.