Tensions au Grand Port : Christelle Morançais porte plainte après des menaces et des violences
La présidente de la Région des Pays de la Loire a été la cible d’injures et de menaces physique lors de sa venue au Conseil de surveillance du Grand Port Maritime.
La séance du Conseil de surveillance du Grand Port Maritime Nantes–Saint-Nazaire, vendredi 28 novembre, a donné lieu à des scènes de tension. À son arrivée comme à sa sortie du Port, Christelle Morançais, présidente du Conseil de surveillance et présidente de la Région des Pays de la Loire, a été visée par des injures et des menaces physiques, allant jusqu’à l’explosion d’un mortier d’artifice à moins d'1 mètre d’elle et de ses équipes. Face à ces événements, elle annonce porter plainte contre X et dénonce une forme de pression jugée intolérable.
« Parfaitement inacceptable »
Ces incidents surviennent dans un contexte particulièrement tendu, après la publication du rapport de la Cour des comptes « qui pointe des dysfonctionnements importants dans la gestion du Port » rappelle Christelle Morançais, en soulignant que « la pression qu’exercent à [son] égard certains représentants syndicaux prend des formes intolérables ». La présidente de Région a été « contrainte de quitter le siège du Port dans la précipitation et sous escorte policière ». « La violence est une impasse. Je ne me laisserai pas impressionner » réaffirme-t-elle. Christelle Morançais estime que ces menaces « ne font qu’accroître [sa] détermination à soutenir l’exécution du plan de redressement du Grand Port, qui est indispensable à la pérennité d’un équipement industriel essentiel à notre économie et aux grandes transitions de notre époque ». Dans un communiqué de presse séparé, la direction du Grand Port Maritime a tenu elle-aussi à condamner fermement les incidents. « Des comportements violents et des propos injurieux ont été observés. La Direction condamne fermement ces agissements inacceptables et contraires aux valeurs de l’établissement. Elle réaffirme son attachement à un dialogue constructif, qui restera toujours privilégié plutôt que la confrontation » écrit-elle.
