Saint-Nazaire : une joggeuse violemment agressée sur le front de mer
La jeune femme a été attaquée dimanche au petit matin près du rond point de Sautron.
Une jeune femme a été victime d'une violente agression sur le front de mer, ce dimanche 3 mars, alors qu'elle faisait son jogging peu avant 6h du matin. Très choquée, elle ne doit son secours qu'à 3 jeunes à vélo l'ayant entendue appeler à l'aide.
Frappée et traînée au sol
«Je souhaite témoigner et signaler mon agression pour prévenir les autres femmes, et qu'elles fassent attention. Je ne suis pas la seule à courir tôt le matin » explique Stéphanie (le nom de la jeune femme a été changé). Il n'est pas 6 h du matin, lorsque celle-ci chausse comme d'habitude ses baskets. Alors qu'elle court sur le front de mer, elle sent tout d'abord une présence, un individu qui la suit. « 2 jeunes filles et un jeune homme à vélo se sont alors arrêtés, peut-être en sentant quelque chose d'anormal. J'ai traversé leur groupe en courant » continue-t-elle. Elle poursuit son jogging, et c'est au retour de sa boucle habituelle, qu'elle croise à nouveau la route de l'individu. « C'est au niveau de l'aubette, à l'intersection de la rue de Pornichet avec le boulevard Albert 1er, qu'il m'a attaquée » témoigne-t-elle. L'individu lui assène un coup de poing sur la tête, met ses mains à son cou pour l'étrangler, et la fait tomber en la traînant sur le sol.
« Je n'irai plus courir tant qu'il ne sera pas arrêté »
L'agression a duré moins d'une minute, mais ces secondes ont semblé une éternité pour la jeune femme depuis traumatisée. « J'ai hurlé, et les 3 jeunes ont traversé pour venir à mon secours » explique Stéphanie. L'individu a réussi à prendre la fuite, la Police est arrivée sur les lieux, et l'a ensuite accompagnée au commissariat pour porter plainte. La jeune femme a depuis rencontré son médecin, avec des douleurs au crâne, aux cervicales, et des blessures aux jambes. Et une peur au ventre. « Je suis obligée de faire du sport pour raisons de santé. Mais aujourd'hui je ne peux plus, je n'irai plus courir le matin tant qu'il n'aura pas été arrêté » dit-elle la voix tremblante. « Je pense qu'il est important de rendre publique la présence de cet homme qui est toujours dans la nature. Je croise d'autres joggeuses tôt le matin, il faut les prévenir » insiste-t-elle en décrivant son agresseur, « un homme âgé de 18 à 25 ans en survêtement blanc et noir, avec un gros sac à dos ».
