Ville de Pornichet : « ce qui est fait et ce qui reste à faire »
Le maire Jean-Claude-Pelleteur rencontrera les Pornichétins le samedi 23 septembre, lors d'une exposition itinérante sur le travail accompli et les priorités de demain.
Samedi prochain, à mi-chemin de son second mandat, Jean-Claude Pelleteur entamera en compagnie de son équipe municipale, un nouveau cycle de rencontres avec les Pornichétins. De 10h à midi sur la place du marché, les élus prendront le temps d'écouter, de répondre aux interrogations, en présentant le bilan des actions achevées et les projets à venir. Environnement, alimentation, circulation, enfance, santé… Des panneaux explicatifs viendront appuyer chaque aspect du quotidien des habitants, dans une exposition ensuite amenée à se déplacer dans les autres quartiers.
« Il était temps de revenir vers les Pornichétins »
Depuis l'élection de Jean-Claude Pelleteur en 2014, et sa réelection en 2020, la Ville de Pornichet a entamé de vastes chantiers qui ont peu à peu transformé le visage de la commune. 42 millions d'euros ont été investis lors du premier mandat, 100 millions lors du second, « sans augmenter les impôts » tient à rappeler le maire. « Aujourd'hui à mi-mandat, je souhaitais revenir vers les Pornichétins. Le programme de 2020 est respecté, il est temps de l'indiquer. Chaque rencontre nous permet également d'avoir un retour et d'ajuster nos actions » explique Jean-Claude Pelleteur. Un retour le plus souvent sur les problématiques du quotidien, et qui dégage de nouvelles priorités. Comme par le passé concernant des travaux sur la route de Guérande, la rue des Écoles, ou encore en modifiant les horaires des policiers municipaux. 3 priorités donneront le ton des 3 prochaines années : l'amélioration du quotidien, la préservation de l'environnement, et la circulation dans la commune.
La cohabitation vélos et piétons en question
Les touristes ont peu à peu déserté le front de mer, et l'heure est au bilan concernant la piste cyclable et la circulation en général sur le front de mer. « On a pu voir des vélos dans tout Pornichet cet été, et le front de mer a connu un beau succès » se félicite Jean-Claude Pelleteur. La place réservée à la voiture a diminué, avec de nouveaux publics enfourchant leur deux-roue. La cohabitation pose cependant problème entre piétons et vélos. « On ne peut pas continuer comme ça, on va être obligés de contraindre » constate le maire. Dès cet hiver, des ajustements seront apportés. Le retour sur la route des vélos cargos, plus lourds et plus larges, n'est par exemple pas exclu. Du côté du centre-ville en revanche, une certaine hésitation des automobilistes a été notée à leur entrée sur la place du Dauphin, « mais elle est bénéfique car elle incite à ralentir » estime la Municipalité. En 3 ans de mandat, 10km de voirie ont été rénovés et sécurisés sur la commune, cet effort sera poursuivi, et accompagné d'actions de prévention et de pédagogie. Le stationnement sera réorganisé, et les liaisons entre ville et campagne améliorées.
Poursuivre l'amélioration du quotidien
La création d'une maison de santé sur le parking Jacques Prévert représente un gros enjeu dans les années à venir, « car nous devons anticiper les départs en retraite de médecins sur la commune ». Le cabinet nantais Lexam a été mandaté en fin d'année pour mener des études. Alors que le prix au m2 s'envole sur la commune, l'accession au logement des jeunes ou saisonniers reste épineux. « Le bail réel solidaire est le seul moyen pour les jeunes couples d'accéder à la propriété » insiste le maire qui a plusieurs projets dans les cartons. Un lotissement communal aux Forges, ou encore des logements à la place de la station de lavage du boulevard de Saint-Nazaire. Deux petites maisons ont également été acquises par la commune pour loger des saisonniers, et la création d'une résidence intergénérationnelle est en projet. Le prix du foncier impacte également la commune dans sa politique d'acquisition de terrains. « La surtaxe sur les résidences secondaires rapportera 1 million chaque année. Elle sera employée à poursuivre cette politique ». Pour attirer les jeunes, le nombre de places en crèche et centre de loisirs sera également augmenté. Côté culture, le nouveau cinéma a déjà attiré 15 000 spectateurs depuis son ouverture, ce succès se confirmera par la création d'un événement autour du cinéma.
La préservation de l'environnement
Jean-Claude Pelleteur souhaite poursuivre les actions engagées en faveur de la préservation de l'environnement. Des économies d'eau par la récupération des eaux de pluie, et d'électricité par le passage au LED ont déjà été réalisées. L'installation de la géothermie à l'école du Pouligou rendra le bâtiment autonome énergétiquement. La chasse au gaspillage sera aussi faite dans les cantines grâce à une meilleure gestion de la réservation des repas. Des critiques ont pu être entendues sur la hauteur des arbres plantés sur le front de mer, « ils vont pousser dans les années à venir. Ils ont été choisis jeunes pour ne pas offrir trop de prises au vent dans la phase suivant la plantation » rassure la ville, qui annonce poursuivre le reboisement sur la commune.
Pour le 3ème mandat, on verra en 2026.
Le résultat de l'appel d'offre pour le réaménagement et l'exploitation du port de Plaisance sera connu à la mi-novembre. Si l'idée de port à seuil est bien abandonnée, il n'en reste pas moins que « le port doit absolument être rénové ». La concession du port (qui s'achèvera en 2026) devrait être attribuée dans le courant du 1er trimestre 2024. À terme, un port d'échouage avec ponton flottant, une promenade depuis Le Nina, et un port en eau profonde reconstruit, apporteront modernité et confort aux usagers, aux professionnels et commerçants. Plusieurs phasages de chantier seront nécessaires, mais aucune fermeture du port n'est envisagée. Jean-Claude Pelleteur et son équipe n'auront certainement pas de quoi s'ennuyer dans les années à venir, et la question d'un nouveau mandat ne semble pas à l'ordre du jour du maire. « D'abord on travaille, et on verra en 2026 » répond-t-il évasif.
Rencontre à mi-mandat • Samedi 23 septembre de 10h à midi sur la place du marché (croisement des avenues du 18 juin et du général de Gaulle) à Pornichet.