À Saint-Nazaire, un mois de novembre placé sous le signe des luttes pour les droits des femmes
À l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes célébrée chaque 25 novembre, la Ville propose plusieurs événement mêlant sensibilisation, réflexion et création artistique.
Tous les soirs depuis début novembre, L’Hôtel de Ville s’illumine en violet, la couleur devenue symbole universel du féminisme. Cette mise en lumière s'accompagne de différents temps forts durant le mois.
Des expositions pour éveiller les consciences
C’est à La Source, espace municipal dédié aux 15–25 ans, que s’ouvrira l’un des temps forts du mois. Du 14 au 28 novembre, l’exposition interactive imaginée par Résonantes et l’Atdec de Nantes Métropole invite les jeunes visiteurs à explorer la réalité souvent méconnue de l’exploitation sexuelle des mineurs. Des médiatrices de Résonantes seront présentes le 14 novembre pour échanger directement avec le public. En parallèle, du 10 au 15 novembre, le Conservatoire Boris-Vian accueillera l’exposition « Déconstruire les idées reçues sur les violences faites aux femmes », un parcours visuel et pédagogique pour interroger les stéréotypes persistants et les discours ordinaires qui perpétuent les inégalités.
Des scènes pour dire
La parole des femmes s’invite aussi sur scène. Le 13 novembre, l’autrice et comédienne Typhaine D proposera « Contes à rebours », un spectacle jubilatoire où les héroïnes des contes de fées se libèrent de leur destin. Blanche-Neige, Cendrillon ou la « Grande Chaperonne Rouge » y reprennent la parole avec verve et poésie, dans une langue « où le masculin ne l’emporte plus ». Entre humour, slam et manifeste, cette revisite féministe promet un moment à la fois sensible et percutant (à 20h, à l’Amphithéâtre Jean-Jacques Lumeau du Conservatoire Boris-Vian, entrée libre). En clôture du mois, les 25 et 26 novembre, Estelle Meyer et Margaux Eskenazi investiront également la scène du Théâtre avec « Niquer la fatalité – Chemin(s) en forme de femme ». Dans un dialogue vibrant avec la figure de l’avocate Gisèle Halimi, Estelle Meyer raconte sa propre construction dans un spectacle fort et presque initiatique (réservation et billetterie auprès du Théâtre).
