JO 2024 : un exercice de déraillement de train simulé la nuit dernière à Nantes
L'exercice de gestion de crise s'est déroulé entre 23h et 4h du matin sur la ligne ferroviaire en direction de Saint-Nazaire.
Dans le cadre de la préparation aux Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 qui comprendra certaines épreuves à Nantes, un exercice de gestion de crise a mobilisé près de 400 personnes dans la nuit du 26 au 27 mars 2024 : 130 sapeurs pompiers, 60 secouristes des associations agréées de sécurité civile (ADPC, croix blanche, UDIOM, FFSS, UNASS, UDPS), 15 agents de la police municipale, 15 personnels de la DIPN, 50 personnels du SAMU, le CHU de Nantes, la CUMP, l’Institut français de soins infirmiers avec la participation de 80 étudiants qui ont joué le rôle des figurants, les ambulanciers privés, 30 personnels du groupe SNCF, la SEMITAN, la préfecture, ainsi que des personnels de la ville de Nantes / Nantes Métropole, et l'ARS.
Un déraillement suivi d'un feu dans un tunnel
Le scénario simulait un déraillement de train suivi d’un feu dans un engin moteur à l’intérieur du tunnel de Chantenay, qui permet le passage souterrain de la voie ferrée traversant le centre-ville de Nantes, en direction de Saint-Nazaire. Tout le processus d'intervention a pu être éprouvé, depuis l'alerte jusqu'à la mise en place d'un centre d'accueil avec le concours des associations agréées de sécurité civile et de la CUMP, en passant par la chaîne de commandement, la procédure de prise en charge médicale des victimes et des défunts (thématique grands brûlés), et le système national partagé de dénombrement d’aide à l’identification et de suivi des victimes. Le préfet de la Loire-Atlantique s’est rendu sur le terrain durant la nuit pour constater l'efficacité du dispositif et remercier l’ensemble des acteurs impliqués, et la directrice de cabinet du préfet a présidé le poste de commandement opérationnel (PCO) activé pour cet exercice. D'autres exercices auront lieu dans le courant du printemps afin de poursuivre ce travail de préparation aux JO.
