“Ensemble, soyons Saint-Nazaire” enquête sur la disparition des cahiers de doléances de la ville
Le collectif d'union de la gauche, en campagne pour les élections municipales de 2026, organise une projection débat le 18 juin à Agora sur le thème de la démocratie locale.

Où sont passés les cahiers de doléance de Saint-Nazaire ? C'est la question que se pose “Ensemble, soyons Saint-Nazaire” collectif de gauche déclaré aux élections municipales (écologistes, communistes, La France Insoumise, NFP, NPA et Génération·s.). Cette interrogation est posée comme point de départ d'une projection débat organisée le mercredi 18 juin de 19h à 22h à Agora (salle 7) sur la démocratie locale.
Le mystère autour d'une disparition
« À Saint-Nazaire, début 2019, grâce au mouvement des Gilets jaunes, des cahiers ont été ouverts à la Mairie, pour que les Nazairiens puissent y inscrire leurs doléances. Or, si ces cahiers auraient dû être remis aux Archives départementales dès 2019, celles-ci n’en trouvent aujourd'hui nulle trace. Ni la Préfecture, ni les archives départementales ou municipales ne les retrouvent » s'interroge Violaine Lucas, membre du collectif. En partant de cette disparition, Ensemble soyons Saint-Nazaire proposera une projection du documentaire Doléances d’Hélène Desplanques, avant de lancer le débat.
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Plusieurs invités attendus
Le film retrace le combat de Fabrice Dalongeville, maire d’Auger Saint-Vincent (Oise), pour rendre publiques les cahiers de doléances de 2019. La projection sera suivie d’un débat participatif sur la « démocratie municipale directe » et le rôle que peuvent jouer les habitantes et habitants dans la vie communale à partir de ces cahiers. Plusieurs invités sont attendus : Fabrice Dalongeville, protagoniste du film, Marie Pochon, députée de la Drôme, initiatrice de la résolution pour la publication des cahiers, Matthias Tavel, député LFI de la 8ème circonscription de Loire-Atlantique et signataire du rapport, Le collectif Doléances 29C4 qui a analysé 600 doléances à Douarnenez, Les Gilets jaunes de la Maison du Peuple de Saint-Nazaire, et Elsa Pachoud-Jalody, étudiante de l’EHESS qui travaille sur les doléances en Bretagne et Pays de la Loire.