Saint-Nazaire : les écologistes confirment leur ancrage dans la coalition de gauche aux municipales

Les verts ont désignés Magali Fenech et Adrien Delarue comme têtes de file pour mener la représentation écologiste au sein de la liste « Ensemble soyons Saint-Nazaire ».

À moins d’un an du scrutin municipal de 2026, le paysage politique nazairien continue de se structurer. Les Écologistes Agglomération Nazairienne ont désigné, lundi 6 octobre, leurs têtes de file pour la campagne à venir. La nomination de Magali Fenech et Adrien Delarue acte leur participation à la liste d’union de la gauche « Ensemble, soyons Saint-Nazaire » et marque leur volonté de faire peser l'écologie dans la future orientation municipale.

La gauche en mouvement vers 2026

Les Écologistes rejoignent une dynamique déjà amorcée depuis plusieurs mois autour du collectif « Ensemble, soyons Saint-Nazaire », qui rassemble La France Insoumise, le Parti communiste français, Génération·s et des citoyens engagés. Les verts souhaitent offrir une alternative à la majorité sortante conduite par le maire PS David Samzun, « dans un projet municipal participatif et ambitieux, au service des Nazairiennes et des Nazairiens ». LFI et le PCF ont eux aussi confirmé leur engagement à la liste commune ces derniers jours. Dans leur communiqué de presse, les écologistes met en avant plusieurs axes programmatiques qui s’inscrivent dans une approche à la fois sociale et environnementale. Parmi les propositions phares figure la création d’un Institut Citoyen de Recherche sur les Pollutions Environnementales, ou encore l’instauration d’une Sécurité sociale de l’alimentation. Le communiqué cite également l’exemple des « ordonnances vertes » mises en œuvre à Strasbourg, où des paniers de légumes sans pesticide sont distribués aux femmes enceintes pour réduire leur exposition aux perturbateurs endocriniens. Enfin, la formation écologiste insiste sur la question de l’hébergement, qualifiée de « cruciale » dans la ville portuaire. Elle défend le principe de « l’hébergement d’abord », consistant à offrir un logement stable aux personnes sans abri avant toute autre démarche administrative, dans une logique qu’elle qualifie d’« humaniste et nécessaire ».